Charente-Maritime : de l’habitat pour soutenir l’économie locale

Charente Maritime : de l'habitat pour soutenir l'économie locale

Depuis 2019, 500 emplois ont été créés dans la ville et il nous manque autant de logements locatifs pour les salariés. Si rien n’est fait, la situation continuera de se dégrader puisque de nouveaux projets économiques sont attendus, dont une station thermale. Françoise Mesnard, maire (PS) de Saint-Jean-d’Angély (Charente-Maritime), a pris le dossier à bras-le-corps et annoncé la mise sur le marché d’environ 240 logements d’ici à 2026. « Des petits collectifs en centre-ville ainsi que des maisons et collectifs en périphérie », précise-t-elle.

Ainsi, 180 habitations seront construites et une soixantaine réhabilitées. « Deux projets de construction, d’une durée de quatre à cinq ans, démarreront cette année. Le premier compte 25 logements, qui seront érigés chemin des Justices par le promoteur JPL Ingénierie (groupe B2i). Ce dernier les revendra en Vefa au bailleur Atlantic Aménagement lequel réservera 40 % du lot à Action Logement, détaille l’élue. Le même bailleur lancera un programme de 44 appartements porte de Niort. Mené par la SEM immobilière de Saintonge (Semis), le chantier de réhabilitation d’une résidence de 10 logements sera lancé aussi en 2024, rue Gambetta. »

5 000 curistes par an. L’ouverture en 2026, voire 2027, d’une station thermale devrait donner un sérieux coup de boost au centre-ville de Saint-Jean-d’Angély. L’équipement s’installera dans une ancienne caserne militaire acquise par le groupe Valvital.

« Nous sommes en cœur de ville, en zone de protection du patrimoine ZPPAUP », tient à préciser Françoise Mesnard. Le site de 2 ha est dimensionné pour recevoir environ 5 000 curistes par an.

D’un coût d’environ 25 M€, l’opération s’appuie sur un bâti global de 5 500 m2 , dont 750 m2 neufs. Dans le détail, 3 300 m2 seront alloués à l’établissement thermal, 2 000 m2 à une résidence hôtelière de 48 chambres et 200 m2 transformés en un pôle de formation pour les salariés du centre. Confié à l’agence AIA Life Designers, le projet devrait générer 200 emplois directs et indirects. « Nous en sommes au stade de l’APS, le permis de construire sera déposé en juin ou septembre 2024 », annonce la maire.

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