Y aura-t-il une deuxième édition de la Contemporaine de Nîmes

Y aura t il une deuxième édition de la Contemporaine de Nîmes

Quel avenir pour la triennale d’art contemporain lancée en grandes pompes à Nîmes en 2024 ?

Y aura-t-il une deuxième édition de la Contemporaine de Nîmes ? Depuis le retour de Daniel-Jean Valade au poste d’adjoint à la Culture, la perspective semble nettement compromise. Il n’a jamais vraiment caché son hostilité au projet de sa prédécesseure, Sophie Roulle. Mais l’annulation n’est pas si simple, car le contrat qui liait la ville de Nîmes et la structure Artagon d’Anna Labouze et Keimis Henni couvrait deux éditions, celle qui a eu lieu en 2024 et celle qui est censée se dérouler en 2027.

Dès sa nomination, Daniel-Jean Valade annonçait vouloir rencontrer les directeurs artistiques en indiquant : « Je demande une étude juridique des contrats. » Depuis, silence radio. La renégociation des contrats a-t-elle commencé ? Personne ne le confirme. Cela suppose une indemnisation des directeurs artistiques, à la fois pour la rupture du contrat et le travail de préparation déjà fourni. Daniel-Jean Valade indique qu’une décision sera annoncée prochainement. Joints par Midi Libre, les directeurs artistiques n’ont pas donné suite à nos demandes. La présentation du Rapport d’orientation budgétaire le 15 novembre prochain devrait permettre d’y voir un peu plus clair.

Un événement effacé de toute la communication

En mairie et dans les lieux culturels de la ville, personne ne travaille sur la prochaine édition qui devait avoir pour thématique l’eau. C’est comme si l’événement « dont on ne doit pas dire le nom » n’avait jamais existé. Dans un moment moscovite, la Contemporaine de Nîmes a disparu purement et simplement de toute la communication officielle. Encore récemment, lors de la présentation de Dimitri Chamblas, nouvel artiste associé au théâtre de Nîmes, sa performance à l’école de la Placette lors de la triennale a été soigneusement omise. L’été dernier, pour la présentation des expositions de Nefeli Papadimouli, aucun lien n’était fait avec la Contemporaine de Nîmes et les commissaires étaient poliment tenus à l’écart, c’était pourtant l’un des événements intermédiaires de la triennale.

Les échéances politiques pourraient-elles jouer ? Si Franck Proust est élu, personne ne doute que l’événement sera enterré, tant Daniel-Jean Valade qui le soutient s’y est montré hostile. Dans l’équipe de Julien Plantier et Sophie Roulle, ancienne adjointe à la Culture qui a porté la Contemporaine sur les fonts baptismaux, la prolongation sera bien sûr au programme. La centriste Valérie Rouverand a également montré son intérêt pour la manifestation. Du côté de la gauche, « la question n’est pas tranchée », selon Vincent Bouget qui a trouvé « l’événement intéressant ». Mais le candidat se demande si la Ville « peut se le permettre » tout en gardant l’ambition « de la qualité et de la participation citoyenne. »

De fait, en l’absence de décision officielle, la pause opérée au service de la culture rend l’organisation de la prochaine Contemporaine de Nîmes en 2027 très délicate, quelque que soient les résultats des prochaines municipales. Le calendrier était déjà serré pour la première Contemporaine, il sera impossible pour la deuxième, même si la machine était relancée au printemps prochain. Par définition, une triennale se prépare en trois ans et non en une année !

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