Le président de la République a inauguré le salon de l’agriculture à 13h30, avec plus de quatre heures de retard sur le programme initial. En matinée, des heurts avaient éclaté, avant son arrivée, entre les forces de l’ordre et de nombreux agriculteurs en colère. Pour calmer le jeu, Emmanuel Macron s’est entretenu avec les syndicats au cours d’une réunion à huis clos, avant d’improviser un débat avec une cinquantaine d’agriculteurs.
Emmanuel Macron prolonge le plaisir dans les allées du salon
Après une pause pour manger, marquée par des sifflets non loin du hall 4 où il se trouvait, le Président de la République poursuit sa visite du salon d’un hall à l’autre. L’ambiance est désormais plus détendue, même si les gardes du corps restent vigilants. Echanges avec les exposants, selfies… Emmanuel Macron aura finalement maintenu sa visite traditionnelle malgré un contexte très tendu en pleine crise agricole.
Le président est toujours au salon de l’agriculture
S’il fait une pause pour manger, le chef de l’Etat est toujours dans les allées du salon de l’agriculture. Le calme est toutefois revenu dans la plus grande ferme de France et les visiteurs peuvent déambuler tranquillement.
Irène Tolleret : « qui a fait autant pour l’agriculture ? »
La député européenne Renaissance Irène Tolleret a participé au débat avec les agriculteurs. L’Héraultaise a trouvé Emmanuel Macon « courageux ». Sa réaction en trois vidéos avec notre journaliste Yannick Povillon.
« Je lui ai fait passer la vérité du terrain », Frédéric Cavagna était face au Président
Viticulteur gardois, Frédéric Cavagna a participé au débat avec Emmanuel Macron, où il lui a fait part de ses difficultés économiques. Notre reporter sur le salon, Yannick Povillon, l’a retrouvé.
Les Soulèvements de la terre confirment avoir été approchés par l’Elysée
Alors que le président Macron poursuit son tour des stand au salon de l’agriculture, le mouvement des Soulèvements de la terre a confirmé au Parisien que l’Elysée l’avait bien approché pour participer à un débat, ce que le chef de l’Etat a catégoriquement démenti ce matin. Evoquant des contacts par l’intermédiaire des cabinets de Pascal Canfin et Gabriel Attal, le mouvement indique qu’il n’aurait de toute façon pas participé à ce débat, « une mascarade qui n’a d’autre objectif que d’éteindre la rébellion agricole en cours ».
Quatre interpellations ce matin
A l’issue des échauffourées, quatre personnes ont été interpellées par les forces de l’ordre. Selon les informations du Parisien, trois d’entre elles ont été remises en liberté, une quatrième est en cours de présentation.
« Se retrouver sereinement pour discuter de la filière élevage »
Après le passage sur son stand, Yves Chassany, président du syndicat de race Aubrac, révèle ce qu’il a dit au président de la République.
Le message des organisateurs
Alors que le Président de la République poursuit son tour des stands, l’organisation du Salon de l’agriculture communique sur les événements de la matinée : « Ce matin, en tant qu’organisateurs du Salon International de l’Agriculture, nous ressentons une double tristesse : Celle, solidaire, de voir les difficultés du monde agricole perdurer. Celle, affective, de voir le Salon bousculé dans son fonctionnement. C’est notre 60e édition ! Gardons collectivement le cap, nous le devons aux visiteurs comme aux exposants. 600 000 visiteurs sont attendus ! 12 000 personnes travaillent chaque jour sur le Salon ! 4 000 animaux montrent leurs plus beaux atours…Le plus important est de créer des vocations pour trouver les fantassins de la souveraineté alimentaire de demain. Le Salon sera toujours plus fort que le Salon ! »
Emmanuel Macron sur le stand Aubrac
Au cours de sa déambulation, le chef de l’Etat s’est un temps arrêté sur le stand de la race Aubrac, ainsi que l’a constaté notre journaliste sur place.
Le chef de l’Etat poursuit sa promenade dans les allées
Retour à la tradition. Emmanuel Macron prend le temps de discuter avec les exposants, de goûter certains produits ou de caresser les animaux. Seule différence avec les années précédentes, cette visite s’effectue sous les sifflets.
Le président entame une déambulation sous les sifflets
Sous les sifflets des manifestants tenus à l’écart, protégé par de nombreux gardes du corps, Emmanuel Macron entame une déambulation et échange avec des agriculteurs qui évoquent leur difficulté. L’un d’eux demande notamment à revoir le plan loup, pour faire face aux élevages qui subissent les attaques.
Le ruban est coupé
Le salon de l’agriculture est officiellement ouvert. En trois coups de ciseaux, le Président de la République a coupé le ruban. Il s’approche maintenant d’agriculteurs pour discuter avec eux.
« Bravo, une séquence parfaite »
Alors que le Président de la République salue les différentes personnalités avant de couper le ruban, la députée européenne Irène Tolleret l’embrasse et le félicite. « Bravo, vraiment bravo, une séquence parfaite », lui dit-elle. Au loin, toujours les sifflets.
Emmanuel Macron va inaugurer le salon de l’agriculture
Le Président de la République descend enfin dans les allées. Il vient d’arriver à l’endroit où doit se dérouler la cérémonie d’inauguration. Derrière un cordon de CRS, les agriculteurs reprennent de plus belle les sifflets.
La réaction de la présidente de la coordination rurale
« En tant que présidente de la Coordination rurale, je ne peux pas dire à nos adhérents, nos soutiens, qui n’ont pas participé à nos échanges, de ne pas manifester », annonce sur BFM TV, Véronique Le Floc’h. Les sifflets vont donc continuer à se faire entendre.
Flottement au salon
Alors que le débat a été suivi dans les allées du salon, la colère continue de gronder. Les agriculteurs réunis au pied de l’étage où se trouve Emmanuel Macron entament la Marseillaise et poursuivent de scander slogans et sifflets, malgré les annonces du chef de l’Etat.
Des sifflets dans le hall 1
Alors que le débat s’achève, des sifflets se font à nouveau entendre dans les allées du salon de l’agriculture. Les forces de l’ordre se remettent à nouveau en position près de l’endroit où le Président de la République doit présider l’inauguration. « Macron, démission », crient certains agriculteurs.
Près de deux heures de débat
Le débat aura duré près de deux heures, et se conclut par des échanges cordiaux entre Emmanuel Macron et les agriculteurs. Le chef de l’Etat devrait maintenant inaugurer le salon de l’agriculture.
Emmanuel Macron conclut le débat
Le chef de l’Etat conclut le débat en rappelant certains des engagements promis au cours de la discussion, notamment le lancement d’un plan d’urgence trésorerie dès lundi, et rappelle la promesse d’un rendez-vous dans trois semaines à l’Elysée. Face aux contestations de certains agriculteurs, Emmanuel Macron dénonce « les solutions faciles de ceux qui ne sont pas au pouvoir. On peut fermer les frontières, ça ne résoudra pas le problème », dit-il, attaquant sans le nommer le Rassemblement national. « Moi, je ne vous lâcherai pas », promet le Président. « Tant que tout ça ne sera pas concrétisé dans les cours de ferme, on sera sur votre dos », répond un agriculteur. « Je le sais, on lâchera rien. Je compte sur vous pour ramener le calme », rétorque Emmanuel Macron.
Contre le Mercosur…
Le ton monte à nouveau sur les accords commerciaux de libre-échange. Alors que le chef de l’Etat défend le Ceta, l’accord avec le Canada, « qui est bon pour l’agriculture française », un participant conteste. Emmanuel Macron se défend, et assure qu’il va contester le Mercosur, l’accord avec les pays d’Amérique du Sud, « pour lequel il n’y a pas de clause miroir ».
« On ne peut pas fermer les frontières avec l’Espagne »
« Sur la viticulture, je vais être honnête avec vous, on ne peut pas fermer les frontières avec l’Espagne », répond Emmanuel Macron au viticulteur gardois, défendant « le plan travaillé par l’Héraultais Jérôme Despey.
Le chef de l’Etat déroule ses conclusions
« Sur l’eau, on sait où on s’est planté régionalement. Mais je vais poser un principe, on va prioriser l’usage agricole », déroule Emmanuel Macron, qui promet par ailleurs un plan de simplification européen sur certain points, notamment les jachères, et veut défendre le fait de revenir sur le plan de décroissance. « On s’est planté là-dessus, il faut produire plus », dit-il.
Emmanuel Macron se défend
Emmanuel Macron défend encore ses décisions sur les produits phytosanitaires, sur l’aide à l’Ukraine. « Ce que je veux qu’on obtienne au niveau européen, c’est de leur mettre les mêmes contraintes sur le poulet, les céréales ». Sur l’énergie, on va continuer d’accompagner.
« Donnez-nous confiance en vous », intervient un agriculteur
« Il y a deux jours, j’étais avec une agricultrice dont le mari s’est donné la mort il y a quelques années. Donnez-nous confiance en vous, je n’ai plus confiance dans le monde politique, des agriculteurs sont en train de crever », intervient un agriculteur qui arrive dans le débat.
« On va donner de la lisibilité sur les contrôles »
« On va supprimer le conseil stratégique phytosanitaire », annonce Emmanuel Macron, qui admet que c’est « une usine à gaz ». « Filière par filière, on va voir comment mettre en place un système pour vous accompagner à baisser l’utilisation des phytosanitaires ». Les agriculteurs doutent encore. « On va supprimer des contrôles, on va simplifier, vous donner de la lisibilité sur les contrôles. Le gouvernement va organiser tout ça », répond le chef de l’Etat. « Monsieur le président, foutez-nous la paix et laissez-nous travailler », s’emporte un participant. « Mais quand il y a des aides publiques, c’est normal qu’il y ait des contrôles », répond-il, ajoutant qu’il veut mettre en place « un droit à l’erreur ».
Un plan d’urgence trésorerie dès lundi, promet Emmanuel Macron
« On va lancer un plan d’urgence trésorerie », promet encore Emmanuel Macron, évoquant d’autres métiers qui seront concernées. « On va réunir au niveau national, MSA et banques, pour imaginer un système de garanties. Dès lundi, on va lancer un recensement dans chaque région des exploitations en difficulté et mettre un système au cas par cas. On a un plan de sauvetage à lancer. Concrètement, on va mettre tout le monde autour de la table ». « On n’a plus confiance », s’emporte un participant. « La confiance, on doit la rebâtir, c’est vrai », répond Emmanuel Macron.
« Il y aura un prix plancher », promet le chef de l’Etat
Emmanuel Macron prends un engagement. « Dans trois semaines, il y aura un prix plancher, en-dessous duquel le transformateur ne peut pas l’acheter et distributeur ne peut pas le revendre. On le fera pour toutes les filières qui acceptent de rentrer dans ce travail », assure le chef de l’Etat. Certains agriculteurs se montrent sceptiques sur la bonne application de la mesure. « C’est la chose la plus engageante. Sinon, je propose aux agriculteurs d’être fonctionnaires », répond Emmanuel Macron. « Sur les revenus et Egalim, c’est le système européen qui pose problème avec les centrales d’achat qui contournent le système. On va y travailler », assure-t-il.
« J’ai trois objectifs pour la ferme française »
« J’arrive sur le revenu tout de suite », poursuit Emmanuel Macron face à des agriculteurs remontés. « J’ai trois objectifs pour la ferme française : nourrir, donc assumer de produire ; protéger notre sol, les agriculteurs et les consommateurs, et ça se finance ; renouveler face au choc de la transition démographique, il faut installer 200 000 agriculteurs dans les prochaines années. On va inscrire dans la loi d’orientation agricole que l’agriculture est un intérêt national majeur ». Le chef de l’Etat évoque ensuite la loi Egalim et les modifications à mener par filière, notamment celle des bovins. « Vous êtes trop technique, monsieur le président », rétorque un participant.
Emmanuel Macron entame une synthèse : « ne pas dresser un portrait catastrophique »
« Il ne faut pas dresser un portrait catastrophique de notre agriculture. Il y a des gens en très grande difficulté, mais la ferme France reste forte et produit pour nos besoins voire elle exporte, on ne peut donc pas se couper du monde et fermer les frontières », entame le chef de l’Etat. Protestations de certains agriculteurs : « Vous voulez nous laisser crever ». « Non, on va y revenir, mais la réalité, c’est que l’agriculture française elle se tient », s’emporte Emmanuel Macron défendant une hétérogénéité de la situation.
« Revoir le rapport de force avec les grands groupes »
Un producteur de lait témoigne. « Je suis en conflit avec mon distributeur, ils ont gagné au tribunal. Il faut revoir les rapports de force », dit-il. Encore une fois, Emmanuel Macron prend des notes.
« Ce qu’on donne à l’agriculture, c’est plus de dix milliards chaque année »
Le Président de la République demande si des sujets n’ont pas été abordés, chaque participant veut témoigner, il distribue la parole. « Vous donnez des sommes colossales à l’Ukraine, vous nous donnez des miettes », s’emporte à nouveau l’agriculteur qui a pris la parole un peu plus tôt. Emmanuel Macron se justifie. « L’Ukraine, c’est de l’aide militaire valorisée. Ce qu’on donne à l’agriculture française chaque année, c’est plus de 10 milliards, nous on monte notre accompagnement quand d’autre pays baisse ».
« Si on veut aller vers de l’écologie, il faut de l’argent en face »
Un agriculteur oriente le débat sur l’écologie. « Aujourd’hui tout le monde essaye de s’orienter vers des mesures environnementale, mais tout ce que cela engendre, c’est une perte de rendement, perte de compétitivité. 20% du budget de la PAC vient des mesures écologiques, nous n’avons pas été payé à la hauteur de nos efforts sur nos actions environnementales. Le seul impact que je vois, c’est une perte de revenus, 4500 € sur la Pac. Il faut un contrat de solutions entre l’agriculteur et le gouvernement », dit-il. Ajoutant : « Si on veut aller vers de l’écologie, il faut de l’argent en face ».
Un jeune agriculteur témoigne des difficultés d’installation
Un jeune agriculteur qui dit s’être reconverti l’an dernier témoigne de tout le processus administratif qui lui a été imposé, alors qu’il reprenait l’installation de ses parents. « J’ai dû reproduire huit fois le même dossier à des administrations différentes », dit-il. Là encore, Emmanuel Macron écoute, prend des notes.
« Des filières vont disparaître »
Un agriculteur alerte sur des filières très en difficulté, « par exemple la cerise », mettant sur la table des sujets comme les revenus et le manque de compétitivité. « Il faut redonner un cap et une protection juridique pour les agriculteurs », appelant aussi à accélérer fortement la recherche pour trouver des solutions rapidement, et refaire de l’agriculture un métier attrayant.
Le chef de l’Etat défend son action
Un participant hausse le ton. « Quand on voit les sommes colossales que vous avez envoyé en Ukraine… » Emmanuel Macron le coupe, prend la parole pour rappeler ses actions. « On a déjà acté 62 mesures. J’ai pris des engagements ce matin pour aller au-delà. On ne peut pas faire comme si on repart à chaque fois de zéro. Vous n’avez pas un gouvernement qui a été sourd, ce n’est pas vrai que rien n’a été fait ».
« Toutes les filières sont en difficulté »
Le ton monte d’un cran. Emmanuel Macron consent que certaines filières sont en difficulté. « Ce sont toutes les filières qui sont en difficulté », grognent les participants. Un viticulteur gardois appelle à bloquer les importants d’Espagne où les normes ne sont pas les mêmes. « Je n’arrive pas à payer la cantine de ma fille », dit-il.
« Des normes, c’est bien, mais l’administration doit être plus souple »
Un agriculteur témoigne d’avoir dû verser 28 000 € d’amende pour avoir broyé des chardons en-dehors des dates autorisées. « Il y a trop de normes, on a un problème de transposition. L’administration doit être plus souple », dit-il, tandis qu’un autre grogne contre l’attitude de préfets « qui appliquent des réglementations qui n’existent pas ».
« On a besoin d’engagements, là, maintenant ! »
Une agricultrice interpelle Emmanuel Macron. « On a besoin d’engagements, là, maintenant, au sortir de la réunion ». « Vous allez en avoir lui répond le chef de l’Etat.
« Un suicide tous les deux jours »
Un éleveur de volailles en Dordogne rappelle qu’un agriculteur se suicide tous les deux jours. « On travaille 100 heures par semaine, moi, je ne sors pas un revenu depuis trois ans », dit-il, assurant avoir failli passer à l’acte l’été dernier. « On manque de trésorerie, il faut nous aider, il faut agir très très vite », dit-il. L’un de ses collègues prend la parole : « Vous avez pris de nombreuses mesures, il faut les appliquer, car aujourd’hui, il nous faut du souffle, de l’oxygène. C’est hyper facile à faire, vous l’avez fait pour le Covid ». Emmanuel Macron écoute, pour l’instant silencieux.
Les Jeunes Agriculteurs déroulent leur doléance
En chemise, au milieu d’une cinquantaine de personnes et entourés des ministres de l’agriculture, Emmanuel Macron écoute les doléances d’un représentant des Jeunes Agriculteurs. « ça fait des mois qu’on demande une feuille de route », énonce-t-il assurant que « rien ne se passe au niveau européen et international », dit-il, demandant à ce que les produits venant de l’étranger soient taxés.
« On tourne en rond », lance un agriculteur
« Le rendez-vous devait être ce matin, vous aviez dix jours pour dessiner votre feuille de route, on tourne en rond », lance un participant. Les échanges sont tendus, avec Emmanuel Macron qui tente de justifier son action envers le monde agricole.
« Libérez les agriculteurs »
Avant de lancer le débat, des participants demandent à Emmanuel Macron de faire passer un message pour « libérer » les agriculteurs interpellés ce matin au cours des heurts. Le Président de la République relance son appel au calme « pour la bonne tenue du salon ».
Début d’un mini-débat
Un mini-débat va débuter entre le Président de la République et des représentants du monde agricole, des échanges devant les caméras de télévision. Le Hall 1, où sont exposés les animaux, est pour l’instant toujours fermé en raison de la présence des manifestants.
Toujours pas d’inauguration, les portes du salon s’ouvrent
Le salon de l’agriculture n’a toujours pas été inauguré, mais les portes du salon de l’agriculture commencent à s’ouvrir avec 1h30 de retard. Actuellement, le chef de l’Etat s’entretient à nouveau avec des représentants du monde agricole. Sur BFM TV, une participante à la première réunion indique avoir senti Emmanuel Macron « stressé ».
La « colère » du président sur l’invitation aux Soulèvements de la terre
Autre moment fort de l’intervention du président de la République, sa « colère » exprimée à propos de l’invitation lancé au mouvement « Les Soulèvement de la Terre » à un débat sur l’agriculture. « C’est n’importe quoi », s’emporte-t-il, rappelant qu’il a proposé en conseil des ministres sa dissolution. La polémique qui a suivi a conduit à l’annulation du débat.
Une nouvelle réunion dans trois semaines à l’Elysée
Autre annonce : Emmanuel Macron réunira dans trois semaines les syndicats agricoles et responsables des filières à l’Elysée afin de faire un nouveau point sur la situation, mais aussi bâtir un plan agricole à horizon 2040, « qui sera décliné par filière et par région ».
Ce qu’a dit le président de la République
Après sa réunion à huis clos avec les syndicats, le président de la République a pris la parole pour effectuer des annonces. « On ne répondra pas en quelques heures à cette crise agricole. Il faut que ce salon se passe bien dans le calme », a-t-il d’abord énoncé, avant de dessiner le contexte. S’il reconnaît « une crise de revenu, une crise de confiance » des agriculteurs, également « des filières en difficulté : élevage, arboriculture, légumes.. », il estime que le modèle français est « solide. Il produit et permet de nourrir les Français et exporte deux tiers de sa production ». Emmanuel Macron dit donc vouloir reconnaître l’agriculture et l’alimentation comme « un intérêt général majeur », mention qui sera, dit-il, inscrite dans la loi. Le chef de l’Etat assure que les contrôles effectués dans la loi Egalim seront renforcés, ajoutant que « les amendes seront reversées » au monde agricole. Un « plan de trésorerie d’urgence » doit par ailleurs réunir banques et le secteur agricole pour aider les exploitations les plus en difficulté. Il promet un Egalim européen face à des distributeurs « qui ne jouent pas le jeu » et « contournent la loi ». Il veut aussi fixer des prix plancher pour assurer le revenu des agriculteurs.
« La colère, on la comprend », la réaction de l’élu régional René Moreno devant le salon
Bloqué avec le public devant le salon de l’agriculture, René Moreno espère que l’image de l’agriculture ne sera pas ternie.
Salon de l’agriculture : René Moreno, conseiller régional Occitanie délégué à l’économie sociale et solidaire et membre de la commission viticulture agriculture et alimentaire évoque la crise agricole @Salondelagri pic.twitter.com/AzGyfhyDPn
— Midi Libre Montpellier (@MLMontpellier) February 24, 2024
Emmanuel Macron appelle « au calme »
Le Salon de l’agriculture « doit se tenir dans le calme », a appelé Emmanuel Macron, lors de sa prise de parole après les heurts entre manifestants et forces de l’ordre. Mais les agriculteurs sont déterminés à ne pas le laisser déambuler dans les allées et demandent son départ.
L’ouverture du salon retardée
Les organisateurs du Salon International de l’Agriculture informent à l’instant que, dans le contexte actuel, « les conditions ne sont pas réunies pour que nous puissions ouvrir les portes aux visiteurs sereinement. La décision est prise de retarder l’ouverture de la 60e édition du Salon International de l’Agriculture. Elle sera révisée régulièrement ».
La visite d’Emmanuel Macron aura-t-elle lieu ?
Après une longue intervention face à la presse pour résumer les annonces faites aux syndicats, le Président de la République est toujours au sein du salon de l’agriculture, mais on ne sait toujours pas s’il pourra inaugurer l’événement et déambuler dans les allées. Les manifestants sont toujours aussi remontés et mettent la pression sur les forces de l’ordre.
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