Langage et (dés)information. 11e édition du colloque VocUM (Montréal)

Appel à propositions

VocUM 2024 : Langage et (dés)information

C’est avec grand plaisir que nous invitons la communauté étudiante à soumettre une proposition pour la 11e édition du colloque VocUM, qui se déroulera les 14 et 15 novembre 2024.

Qu’est-ce que [Voc]UM ? 

VocUM, né d’une initiative d’étudiant·e·s de l’Université de Montréal, est l’unique colloque interdisciplinaire et international sur le langage à Montréal. Sa mission est de réunir les jeunes chercheur·euse·s en leur offrant un espace leur permettant de diffuser les résultats de leurs recherches. Il leur est ainsi possible d’une part de développer leurs aptitudes à la communication orale en participant au colloque étudiant annuel, et d’autre part de parfaire leurs capacités de rédaction en publiant des articles dans la revue ScriptUM. Pour ce faire, le langage a été ciblé comme point de convergence pour faciliter le dialogue entre des disciplines autrement isolées les unes des autres.

Le Colloque, fondé en 2014, en est désormais à sa 11e édition. En plus des conférences présentées par de jeunes chercheur·euse·s et deux plénières, le programme comprendra une séance de présentations par affiches.

Thème du colloque

Le terme ‘information’, du latin formare signifiant « mettre en forme », implique dans son essence le processus de façonner une idée, une représentation, ou bien un concept. Dans l’Antiquité tardive, ce mot acquiert une connotation sociale et interpersonnelle, évoquant le processus de transmission de connaissances ou de vérités, ou même l’acte d’instruire et d’éduquer. Or de la transmission neuronale aux ondes électromagnétiques en passant par les discours politiques et religieux, l’information est partout et change de forme selon les domaines. La 11e édition du colloque VocUM est l’occasion d’interroger les différents visages que l’information et la désinformation prennent, de leur transmission à leur réception et à toutes les étapes intermédiaires. Les médias (nouvelles quotidiennes, bulletins météo) ont développé leur propre langage, et sont le terrain de divers phénomènes de désinformation. Que ce soit les lanceurs d’alertes, le climatoscepticisme, et la diffamation à l’encontre de certaines personnes ou communautés, ces manifestations induisent une érosion de la confiance du public envers les institutions et se traduisent par une nécessité de vérifier les informations qui circulent.

Alors que le terme ‘information’ remonte à une époque très ancienne, son antonyme s’avère bien plus récent. En effet, le mot ‘désinformation’ a vraisemblablement été emprunté au russe дезинформация (dezinformatsiya) dans le contexte de la Guerre froide pour définir la propagation de fausses nouvelles dans le but d’induire en erreur l’opinion publique. Popularisé dans le domaine anglophone dans les années 1980 et initialement liée aux stratégies de manipulation politique, la désinformation a ensuite été étendue pour inclure toute communication gouvernementale (propagande) contenant intentionnellement des informations fausses et trompeuses. Ainsi, la ‘désinformation’ souligne la propagation délibérée de mensonges et de tromperies dans le but de manipuler les perceptions et les opinions. Notons à cet égard que l’anglais distingue pour sa part la ‘misinformation’ simplement erronée, de la ‘disinformation’ intentionnellement fallacieuse.

En cela, les réflexions liées à l’information et à la désinformation touchent un grand nombre de domaines de recherche : en littérature et en traductologie, le genre littéraire (autobiographie, essai, poésie) et le contexte de réception influent sur notre compréhension de l’information. De nombreux écrivain·e·s jouent d’ailleurs à brouiller la frontière entre le réel et la fiction, que l’on pense à l’autofiction – qui joue entre autobiographie et genre romanesque – ou aux écritures d’inspiration documentaire.  Le choix des stratégies de traduction va, par exemple, dépendre de la nature du texte, du public visé, et de la situation historique, culturelle (enjeux des transferts culturels) ou politique (récits nationaux et identitaires) de production et de réception. 

Un cadre important de propagation de l’information est le milieu académique, où l’intégrité scientifique est au cœur de nombreux enjeux (libre accès, plagiat, usage d’intelligence artificielle, pseudoscientifiques). Les questions de censure intellectuelle (interdiction de livres, inégalité de la répartition des fonds) et de restriction d’accès à l’éducation (inégalités de genre, de classe) forment également des obstacles au droit à l’information.

L’intersection du langage et de la (dés)information évoque aussi la question des idées reçues sur les langues et leurs usages. Qu’il s’agisse des perceptions linguistiques, du rapport souvent méconnu entre une langue standard donnée et les diverses formes vernaculaires qui en existent, ou encore de l’impact de cet ensemble de représentations linguistiques sur l’enseignement d’une langue sur son apprentissage : la relation complexe qu’un locutorat entretient avec la réalité de ses pratiques langagières soulèvent d’autres questions relevant de la (dés)information.

En matière d’accessibilité, l’ère du numérique soulève pour sa part plusieurs enjeux, tout en ouvrant par le fait même de nouveaux horizons. Pensons par exemple aux corpus et archives en tout genre qui sont de plus en plus digitalisés – au coût cependant de l’accès direct à l’information dans sa matérialité. Outre l’aspect juridique de l’accès à l’information, mentionnons entre autres la tendance croissante dans certains pays comme la Suède et l’Allemagne à se prémunir d’une législation obligeant le recours à un langage clair et accessible pour s’adresser au public, afin que les discours politiques officiels ou encore les plaques muséales informatives puissent être compris·e·s par toustes.

Mais alors que le terme ‘intelligence artificielle’ (IA) est sur toutes les lèvres, les derniers avancements technologiques en la matière apportent leur lot de défis. Les changements fulgurants des progrès en IA générative au cours des dernières années ne cessent de brasser les cartes : vue comme une source d’information par les un·e·s et décriée comme un outil de désinformation par les autres, la question de l’IA ne pouvait être laissée sous silence dans la perspective du thème de cette année.

Qui est admissible ?

Les propositions pour VocUM 2024 – Langage et (dés)information pourront entre autres s’inscrire dans les disciplines suivantes :

  • Acquisition du langage
  • Journalisme
  • Aménagement linguistique
  • Linguistique
  • Analyse du discours 
  • Littérature
  • Anthropologie
  • Musicologie
  • Communication 
  • Neurosciences 
  • Didactique des langues
  • Orthophonie
  • Droit
  • Philosophie du langage
  • Ethnologie
  • Santé publique
  • Études classiques
  • Sciences politiques
  • Ethnolinguistique
  • Sociolinguistique
  • Histoire
  • Sociologie
  • Histoire de l’art
  • Traduction et traductologie
  • Informatique et intelligence artificielle
  • Traitement automatique des langues

Afin de rejoindre une grande variété de présentateur·trice·s, le colloque VocUM 2024 comportera des séances de communications, d’une durée de 15 à 20 minutes suivies d’une période de questions, ainsi qu’une plage horaire exclusive consacrée aux présentations par affiches. Les étudiant·e·s de tous les cycles sont invité·e·s à soumettre leur projet, en précisant si leur soumission doit être considérée pour une communication ou une affiche (à la discrétion du comité évaluateur), ou seulement pour une affiche.

Merci de nous faire parvenir vos propositions de communication au plus tard le mercredi 31 juillet 2024. Elles doivent être composées d’un maximum de 300 mots et soumises à l’aide de ce formulaire électronique. Le comité scientifique accepte des propositions en français, anglais, espagnol, italien ou allemand. Cependant, la diffusion du savoir en français est fortement encouragée.

Dates à retenir

Date limite pour soumettre une proposition : 31 juillet 2024

Avis d’acceptation des propositions : septembre 2024

Colloque (en présentiel à l’Université de Montréal) : 14 et 15 novembre 2024

Pour plus d’informations : vocum.ca − info@vocum.ca

Bibliographie

Œuvres critiques

Acke, Daniel. « Révisionnisme et négationnisme » dans Témoigner. Entre histoire et mémoire, vol. 122, 2016, p. 53−63.

Aristote. Réfutations sophistiques, IVe siècle av. J.-C.

Bernays, Edward. Propaganda, New York, Horace Liveright, 1928.

Bourdieu, Pierre. « L’opinion publique n’existe pas » dans Les Temps modernes, n°318, janvier 1973, p. 1292−1309.

Chomsky, Noam et Robert W. McChesney. Propagande, médias et démocratie [trad. Liria Arcal et Louis de Bellefeuille], Montréal, Écosociété, 2005.

Colon, David. Propagande. La manipulation de masse dans le monde contemporain, Paris, Flammarion, 2021.

Decout, Maxime. Pouvoirs de l’imposture, Paris, Minuit, 2018.

————. En toute mauvaise foi. Sur un paradoxe littéraire, Paris, Minuit, 2015.

Halimi, Serge. Les nouveaux chiens de garde, Paris, Liber-Raisons d’agir, 1997.

Jacquard, Roland. La Guerre du mensonge : histoire secrète de la désinformation, Paris, Plon, 1986

McWhorther, John. What Language Is: And What It Isn’t and What It Could Be, New York, Gotham Books, 2011. 

Melançon, Benoît. Le niveau baisse! et autres idées reçues sur la langue, Montréal, Del Busso, 2015.

Lejeune, Philippe. Le pacte autobiographique, Paris, Seuil, 1975.

Pratte, André. Les oiseaux de malheur : essai sur les médias d’aujourd’hui, Montréal, VLB éditeur, 2000.

Ponsonby, Arthur. Falsehood in War-time, Containing an Assortment of Lies Circulated Throughout the Nations During the Great War, London, Garland publishing company, 1928.

Quivy, Vincent. Incroyables mais faux! Histoires de complots de JFK au COVID-19, Paris, Seuil, 2020.

Reboul, Anne. « Le paradoxe du mensonge dans la théorie des actes de langage » dans Cahiers de linguistique française, n°13, Université de Genève, Suisse, 1992, p. 125−147.

Robert, Anne-Cécile. Dernières nouvelles du mensonge, Montréal, Lux Éditeur, 2021.

Scholar, Richard et Alexis Tadié. Fiction and the Frontiers of Knowledge in Europe 1500−1800, Burlington/London, Aldershot publishing/Routledge,  2016 [2011].

Schopenhauer, Arthur. Eristische Dialektik, die Kunst Recht zu behalten [L’art d’avoir toujours raison ou La dialectique éristique], 1864.

Tadié, Alexis. « Fiction et vérité à l’époque moderne », Philosophiques, vol. 40, n°1, printemps 2013, p. 71−85.

Shultz, Richard H. et Roy Godson. Dezinformatsia: Active Measures in Soviet Strategy, Washington, Pergamon-Brassey’s, 1984.

Yaguello, Marina. Catalogue des idées reçues sur la langue, Paris, Seuil 1988.

Œuvres artistiques

Aristophane. Les nuées, Ve siècle av. J.-C.

Atwood, Margaret. The Handmaid’s Tale, Toronto, McClelland & Stewart, 1985.

Beigbeder, Frédéric. 99 Francs, Paris, Grasset & Fasquelle, 2000.

Bello, Antoine. Les falsificateurs, Paris, Gallimard, 2007.

Bernard, Olivier. Le Pharmachien [3 volumes], Montréal, Éditions les Malins, 2014.

Carrère, Emmanuel. L’adversaire, Paris, P.O.L., 2000.

Collodi, Carlo. Le avventure di Pinocchio. Storia di un burattino [Les Aventures de Pinocchio : histoire d’un pantin], Firenze, Paggi, 1883.

Dick, Philip K. The Man in the High Castle, New York, G. P. Putnam’s Sons, 1962.

Gravel, Élise. Alerte : culottes meurtrières! Fausses nouvelles, désinformation et théories du complot, Scholastic Canada, 2023.

Lindon, Mathieu. Le procès de Jean-Marie Le Pen, Paris, P.O.L., 1998.

Louatah, Sabri. 404, Paris, Flammarion, 2019.

Modiano, Patrick. La Place de l’Étoile, Paris, Gallimard, 1968.

Orwell, George. Nineteen Eighty-Four, London, Secker & Warburg, 1949.

Platon. Euthydème, IVe siècle av. J.-C.

Rossini, Gioachino. « La calunnia è un venticello [Air de la calomnie] », Il barbiere di Siviglia [Le Barbier de Séville],  livret de Cesare Sterbini, 1816.

Volkoff, Vladimir. Le montage, Paris, Julliard, 1982.

Call for Papers

VocUM 2024 : Language and (dis)information

It is with great pleasure that we invite students to submit proposals for the 11th edition of the VocUM Conference, to be held on November 14 and 15, 2024.

What is [Voc]UM? 

VocUM is an international conference organized annually by students of Université de Montréal from different fields of study relating to language. It is the only multidisciplinary conference in Montreal dedicated to language. Its mission is to provide a platform for young researchers to display their findings and foster meaningful discussions across diverse disciplines. By engaging in the annual student conference, participants have the opportunity not only to refine their oral communication skills, but also to contribute to scholarly discourse by publishing articles in the journal ScriptUM. Thus, language has been targeted as a focal point to facilitate dialogue between otherwise isolated disciplines.

The conference, which was founded in 2014, is now marking its 11th edition. In addition to presentations by young researchers and two keynote lectures, there will be a poster session.

Theme

The term ‘information’ stems from the Latin formare, whose original meaning roughly translates into the verb “to shape.” It implies in its essence the process of shaping an idea, a representation or a concept. In Late Antiquity, this word gained a social and interpersonal connotation, evoking the process of transmitting knowledge or truths, or even the act of instructing and educating. From neural transmission to electromagnetic waves, through political and religious speeches, information is everywhere, and changes form depending on the field. The 11th edition of the VocUM conference constitutes an opportunity to examine the different facets of information and disinformation, from transmission to reception, and at every stage in between. The media (daily news, weather forecasts) have been developing their own language, and play host to a variety of disinformation phenomena. From whistle-blowers and climate skepticism, to the defamation of certain individuals or communities, these phenomena are eroding public trust in institutions, and making it all the more necessary to verify the information that circulates in the media.

While the term ‘information’ goes back a long way, its antonym is much more recent. Indeed, the word ‘disinformation’ was probably borrowed from the Russian дезинформация (dezinformatsiya) in the context of the Cold War as a way of defining the propagation of false news with the aim of misleading public opinion. Popularized in the English-speaking world in the 1980s and initially linked to strategies of political manipulation, disinformation was then extended to include any government communication (propaganda) intentionally containing fake and deceptive information. Thus, ‘disinformation’ underlines the deliberate propagation of lies and deception with the aim of manipulating perceptions and opinions. It is worth noticing how, in English, a distinction is made between simply erroneous ‘misinformation’ and intentionally misleading ‘disinformation.’

In this respect, reflections on information and disinformation touch on a wide range of research fields: in Literature and Translation Studies, the literary genre (autobiography, essay, poetry) and the reception context influence our understanding of information. Many writers blur the boundary between fact and fiction, as in the case of autofiction—which moves between autobiography and fiction—and documentary-inspired writing. The choice of translation strategies will depend, for example, on the nature of the text, the target audience, and the historical, cultural (cultural transfer issues) or political (national and identity-oriented narratives) situation of production and reception.

An important setting for the dissemination of information is the academic world, where scientific integrity is at the heart of many challenges (open access, plagiarism, use of artificial intelligence, pseudoscience). Issues of intellectual censorship (book bans, unequal distribution of funds) and restriction on access to education (gender and class bias) are also obstacles to the right to information.

The intersection between language and (dis)information also touches on preconceived ideas about languages and their uses. Whether we are talking about linguistic perceptions, the often misunderstood relationship between a given standard language and its various vernacular forms, or the impact of this set of linguistic representations on language teaching and learning: the complex connection a speaker has with the reality of language practices sheds light on other aspects related to (dis)information.

In terms of accessibility, the digital age raises a number of issues, while also opening up new horizons. Think, for example, of the increasingly digitized corpora and archives of all kinds—at the cost, however, of direct access to information in its physical form. Besides the legal aspect of access to information, there is the growing trend in countries such as Sweden and Germany to introduce legislation requiring the use of a clear and accessible language to address the public, so that official political speeches or museums’ text panels can be understood by all.

But while the term ‘Artificial Intelligence’ (AI) is on everyone’s lips, the latest technological advances in the field bring their own set of challenges. The meteoric rise of generative AI over the past few years is constantly shuffling the deck: seen as a source of information by some, and decried as a tool of disinformation by others, the question of AI could not be left unmentioned in view of this year’s theme.

Who is eligible?

Proposals for VocUM 2024 – Language and (dis)information can be submitted in the following disciplines, among others:

  • Anthropology
  • Law
  • Art History
  • Linguistics
  • Classical Studies
  • Literature
  • Communication
  • Musicology
  • Computer Science and Artificial Intelligence
  • Natural Language Processing
  • Discourse Analysis
  • Neuroscience  
  • Ethnolinguistics
  • Philosophy of Language
  • Ethnology
  • Political Science
  • History
  • Public Health
  • Journalism
  • Sociolinguistics
  • Language Acquisition 
  • Sociology
  • Language Didactics
  • Speech Therapy
  • Language Planning
  • Translation and Translation Studies

To accommodate a diverse range of participants, the VocUM 2024 conference will feature 15 to 20-minute paper presentations followed by a question period, as well as a dedicated time slot for poster presentations. Students of all academic levels and young researchers are invited to submit their projects, indicating whether their submission should be considered for a paper presentation or a poster (at the discretion of the evaluation committee), or a poster presentation only.

Please submit your proposals by Wednesday, July 31, 2024. Proposals should not exceed 300 words and must be submitted using the following electronic form. The scientific committee accepts proposals in French, English, Spanish, Italian or German. However, the dissemination of knowledge in French is strongly encouraged.

Important dates

Proposal submission deadline: July 31, 2024

Notification of acceptance: September 2024

Conference dates: November 14 and 15, 2024 (in person at Université de Montréal)

For further information: vocum.ca − info@vocum.ca

Bibliography

Critical works

Acke, Daniel. “Révisionnisme et négationnisme” in Témoigner. Entre histoire et mémoire, vol. 122, 2016, p. 53−63.

Aristotle. Sophistical Refutations, 4th century B.C.

Bernays, Edward. Propaganda, New York, Horace Liveright, 1928.

Bourdieu, Pierre. “L’opinion publique n’existe pas” in Les Temps modernes, No. 318, January 1973, p. 1292−1309.

Colon, David. Propagande. La manipulation de masse dans le monde contemporain, Paris, Flammarion, 2021.

Decout, Maxime. Pouvoirs de l’imposture, Paris, Minuit, 2018.

————. En toute mauvaise foi. Sur un paradoxe littéraire, Paris, Minuit, 2015.

Halimi, Serge. Les nouveaux chiens de garde, Paris, Liber-Raisons d’agir, 1997.

Jacquard, Roland. La Guerre du mensonge : histoire secrète de la désinformation, Paris, Plon, 1986

McWhorther, John. What Language Is: And What It Isn’t and What It Could Be, New York, Gotham Books, 2011. 

Melançon, Benoît. Le niveau baisse! et autres idées reçues sur la langue, Montréal, Del Busso, 2015.

Lejeune, Philippe. Le pacte autobiographique, Paris, Seuil, 1975.

Pratte, André. Les oiseaux de malheur : essai sur les médias d’aujourd’hui, Montréal, VLB éditeur, 2000.

Ponsonby, Arthur. Falsehood in War-time, Containing an Assortment of Lies Circulated Throughout the Nations During the Great War, London, Garland publishing company, 1928.

Quivy, Vincent. Incroyables mais faux! Histoires de complots de JFK au COVID-19, Paris, Seuil, 2020.

Reboul, Anne. “Le paradoxe du mensonge dans la théorie des actes de langage” in Cahiers de linguistique française, No. 13, Université de Genève, Suisse, 1992, p. 125−147.

Robert, Anne-Cécile. Dernières nouvelles du mensonge, Montréal, Lux Éditeur, 2021.

Scholar, Richard and Alexis Tadié. Fiction and the Frontiers of Knowledge in Europe 1500−1800, Burlington/London, Aldershot publishing/Routledge,  2016 [2011].

Schopenhauer, Arthur. Eristische Dialektik, die Kunst Recht zu behalten [The Art of Being Right: 38 Ways to Win an Argument], 1864.

Tadié, Alexis. “Fiction et vérité à l’époque moderne”, Philosophiques, vol. 40, No. 1, spring 2013, p. 71−85.

Shultz, Richard H. and Roy Godson. Dezinformatsia: Active Measures in Soviet Strategy, Washington, Pergamon-Brassey’s, 1984.

Yaguello, Marina. Catalogue des idées reçues sur la langue, Paris, Seuil 1988.

Literary works

Aristophanes. The Clouds, 5th Century B.C.

Atwood, Margaret. The Handmaid’s Tale, Toronto, McClelland & Stewart, 1985.

Beigbeder, Frédéric. 99 Francs, Paris, Grasset & Fasquelle, 2000.

Bello, Antoine. Les falsificateurs, Paris, Gallimard, 2007.

Bernard, Olivier. Le Pharmachien [3 vol.], Montréal, Éditions les Malins, 2014.

Carrère, Emmanuel. L’adversaire, Paris, P.O.L., 2000.

Collodi, Carlo. Le avventure di Pinocchio. Storia di un burattino [The Adventures of Pinocchio. Story of a Puppet], Firenze, Paggi, 1883.

Dick, Philip K. The Man in the High Castle, New York, G. P. Putnam’s Sons, 1962.

Gravel, Élise. Alerte : culottes meurtrières! Fausses nouvelles, désinformation et théories du complot, Scholastic Canada, 2023.

Lindon, Mathieu. Le procès de Jean-Marie Le Pen, Paris, P.O.L., 1998.

Louatah, Sabri. 404, Paris, Flammarion, 2019.

Modiano, Patrick. La Place de l’Étoile, Paris, Gallimard, 1968.

Orwell, George. Nineteen Eighty-Four, London, Secker & Warburg, 1949.

Plato. Euthydemus, 4th Century B.C.

Rossini, Gioachino. « La calunnia è un venticello [Calumny is a little breeze] », Il barbiere di Siviglia [The Barber of Seville], Cesare Sterbini’s libretto, 1816.

Volkoff, Vladimir. Le montage, Paris, Julliard, 1982.

La raison d’être de editionsefe.fr est de trouver en ligne des communiqués autour de Edition Juridique et les présenter en s’assurant de répondre au mieux aux interrogations des gens. Le site editionsefe.fr vous propose de lire cet article autour du sujet « Edition Juridique ». Cette chronique se veut reproduite du mieux possible. Vous avez la possibilité d’envoyer un message aux coordonnées fournies sur le site dans le but d’indiquer des explications sur ce texte sur le thème « Edition Juridique ». Dans peu de temps, nous publierons d’autres informations pertinentes autour du sujet « Edition Juridique ». Cela dit, visitez régulièrement notre site.