
Il s’agit du Syndicat national de l’édition (SNE), de la Société des gens de lettres (SGDL) et du Syndicat national des auteurs et des compositeurs (SNAC), qui saisissent le tribunal judiciaire de Paris. « Nous avons constaté la présence de nombreuses œuvres éditées par des membres du Syndicat national de l’édition dans les corpus de données utilisés par Meta », a indiqué le président du SNE, Vincent Montagne, cité dans le communiqué.
« Piller les œuvres »
Pour améliorer son modèle de langage Llama, la maison mère de Facebook, Instagram et WhatsApp a en effet eu recours jusqu’en 2023 à une base de données contenant le texte de près de 200 000 livres dont certains en français, Books3, constituée au mépris du droit d’auteur. Meta lui-même l’avait reconnu, en janvier 2024, dans le cadre d’une procédure judiciaire intentée aux États-Unis par des auteurs dont les livres figurent dans cette base de données.
Dans cette procédure, le groupe se défend en faisant valoir son usage raisonnable (« fair use ») des livres en question. « La création d’un marché de l’IA ne peut pas se concevoir au détriment du secteur de la culture », a affirmé Vincent Montagne. Aucune estimation du préjudice n’a été divulguée à ce stade.
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