DÉCRYPTAGE – Les poids lourds comme Lefebvre, Lamy Liaisons ou LexisNexis multiplient les lancements de produits dopés à l’IA. Leur pari : faire de la richesse de leur doctrine un avantage décisif.
Après les plaintes devant les tribunaux, l’empoignade vient désormais sur le terrain commercial. Secoués par l’irruption de start-up qui proposent des outils dopés à l’IA pour faciliter la vie des avocats et des services juridiques, les géants de l’édition du secteur sonnent la riposte. Lefebvre, Lamy Liaisons ou encore l’américain LexisNexis, tous rivalisent de lancements d’outils et autres plateformes d’IA pour revenir dans la partie. « Nous utilisions l’IA depuis plusieurs années, pour l’anonymisation des décisions de justice ou pour concevoir des moteurs de recherche façon Google à l’intérieur de nos portails », rappelle Michaël Benesty, patron de la R&D au sein du groupe Lefebvre, propriétaire de Dalloz et leader français du secteur. L’arrivée de l’IA générative a fait basculer le groupe dans une nouvelle ère. « Nous avons complètement repensé nos produits », explique-t-il.
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Cette refonte a donné vie à GenIA-L, la plateforme d’IA générative de l’éditeur du célèbre code rouge…
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