Groupama PJ renforce son engagement associatif

Groupama PJ renforce son engagement associatif

Quelle est la politique de Groupama PJ en matière d’engagement sociétal ?

Nicolas Vié : Après le Covid, Groupama PJ a cherché à élaborer un nouveau projet collectif qui engage toute l’entreprise. Si nos équipes estimaient que leur travail présentait déjà beaucoup de sens au quotidien, la population de juristes, assez jeune, a éprouvé le besoin d’aller encore plus loin. Nous en avons conclu que, dans le cadre du projet entreprise, notre engagement associatif devait se renforcer.

Comment cela s’est-il traduit ?

N.V. : Nous avons recherché une association avec laquelle travailler, en accord avec les juristes et collaborateurs qui ont de leur côté validé l’orientation prise. Nous avons pris contact avec l’association Droits d’urgence, qui propose une aide juridique auprès de personnes en difficulté, ayant un accès au droit compliqué. Les sujets couvrent notamment tout le volet violences intra familiales, conjugales.

Pourquoi avoir noué un partenariat avec cette association en particulier ?

N.V. : Groupama PJ a recherché des associations présentes en région parisienne, et qui proposent des permanences physiques, afin que les juristes puissent y être présents, et ne fassent pas que du téléphone. Le champ d’intervention de l’association est large. Les victimes sont le plus souvent des femmes, également les enfants, et plus rarement les hommes. Différents types de violence sont identifiés : à des niveaux physique, psychologique et financier. Par ailleurs, Droits d’urgence était aussi structurée pour travailler avec une entreprise d’assurance comme la nôtre. Un mélange de valeurs partagées, d’implantation géographique, de domaines de droit, et de bonne entente.

« Onze juristes de Groupama Protection Juridique sont formés spécifiquement par des membres de l’association »

Combien de juristes sont concernés ?

N.V. : Onze juristes de Groupama Protection Juridique sont formés spécifiquement par des membres de l’association. Une journée de formation a été dédiée à tout le contexte autour des violences intra familiales, qui comprenait aussi le volet psychologique des violences. Au programme également : la manière dont l’association prend en charge les victimes. Une deuxième journée a été consacrée au volet juridique et réglementaire.

Les onze juristes mobilisés sur leur temps de travail le sont dans le cadre d’un mécénat de compétences. Six d’entre eux s’occupent des permanences téléphoniques, une fois par semaine. Trois juristes assistent aux permanences physiques au sein de la de l’association, ils sont accompagnés par des professionnels de Droits d’urgence.

Le partenariat a bien démarré, tout l’enjeu va être de le faire vivre dans la durée. Nos équipes sont très motivées pour que ce soit le cas.

Quel volume de dossiers traités cela représente-t-il ?

N.V. : Sur Droit d’urgence, nous avons traité 123 appels depuis janvier dans le cadre des permanences.

Nos contrats d’assurance PJ comprennent en outre une garantie aide aux victimes ayant vocation à prendre en charge ce type de problème. Dans ce cadre, 80 dossiers par an environ sont traités. Ce ne sont pas des nombres très importants, mais il s’agit de dossiers compliqués et engageants émotionnellement pour le juriste. L’accompagnement juridique de l’assuré s’effectue de A à Z.

Pour rappel, quand vous êtes victime d’une infraction pénale commise par un tiers, vous pouvez actionner la garantie victime de votre contrat d’assurance PJ, aussi bien pour une escroquerie, une injure, une atteinte physique, que pour des violences intra familiales. Ces dossiers s’avèrent assez variés, quoique des points communs ressortent : ce sont souvent des femmes qui sont victimes dans les affaires de violences.

« Le problème porte sur la valorisation des garanties et contenus des contrats »

Souhaitez-vous vous développer sur d’autres sujets sociétaux ?

N.V. : L’entreprise travaille en ce moment sur une dimension environnementale, un sujet engageant pour nos salariés, sur lequel nous ne nous sommes pas encore véritablement positionnés. Nous discutons actuellement avec une association avec laquelle nous travaillerons en 2025. Cela prendra une forme tout à fait différente, il s’agira d’actions de sensibilisation au sein de l’entreprise sur les questions environnementales.

Au niveau des acteurs de la PJ, constatez-vous évolution du marché vers ces sujets-là ?

N.V. : Fondamentalement, nos produits contiennent des garanties qui permettent de couvrir ces sujets de société. Le problème ne porte pas tellement sur les garanties ou le contenu des contrats, mais davantage sur leur valorisation. L’objectif est plutôt de trouver comment mieux mettre en valeur nos services et garanties.

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