Grand Prix d’Afrique : la 3ème édition marque «le début d’une nouvelle ère»

En présence de nombreux acteurs africains majeurs des loteries et de la filière des courses de chevaux, la Société Royale d’encouragement du cheval (SOREC) a donné le coup d’envoi de la troisième édition du Grand Prix d’Afrique, jeudi au Haras de Marrakech. Le cru 2024 est marqué par un nouveau format, en mesure d’assurer davantage d’interactivité et de networking entre les différents acteurs continentaux, mais également internationaux. Cette troisième édition à se tenir sur le sol africain ambitionne de «renforcer la position du pays en tant que leader dans l’organisation d’événements hippiques d’envergure internationale». Le Grand Prix d’Afrique se positionne donc désormais comme un hub d’échanges d’expertises et de coopération Sud-Sud, réunissant des professionnels des loteries africaines et faisant étalage de l’expertise africaine dans les jeux et les courses de chevaux.

Lors de son discours inaugural prononcé jeudi à Marrakech, le directeur général de la SOREC, Omar Skalli, a souligné que la troisième édition du GPA marquait le début d’un nouvelle ère : «La raison d’être de la SOREC n’est-elle pas “Gagnons ensemble à nourrir la passion du cheval au service de la prospérité des hommes et des territoires” ? Le Grand Prix d’Afrique incarne cette raison d’être et notre ambition collective de renforcer la présence du Maroc comme acteur majeur dans l’organisation d’événements hippiques d’envergure internationale et de consolider les liens entre les filières équines et les loteries africaines. L’édition 2024 marque le début d’une nouvelle ère pour cet événement. Cette année, nous innovons dans l’organisation avec un format enrichi, avec un nouvel espace d’exposition interactif, qui permettra aux experts du secteur de présenter leurs solutions technologiques et d’aborder les enjeux contemporains des loteries africaines. Nous espérons que ce format favorisera également un networking élargi, pour renforcer les échanges et les collaborations inter-africaines.»

Les invités ont donc été conviés à une visite guidée des stands juste après la cérémonie, à la veille de la tenue d’un séminaire thématique autour de la régulation des jeux, devant étudier les aspects juridiques, fiscaux et sécuritaires pour les loteries en Afrique. Le président de l’Association des loteries africaines (partenaire de la SOREC dans l’organisation du GPA), Dramane Coulibaly, a vivement salué les efforts de la SOREC ainsi que la proposition d’établir un espace d’exposition interactif cette année : «Ce Grand Prix est une aventure solidaire parce que, en revenant à l’historique, c’est la troisième édition à se tenir en Afrique… Cette édition présente une innovation majeure. Après la cérémonie d’ouverture, nous avons visité les stands, qui représentent justement une facette de cette solidarité des partenaires qui tournent autour du Grand Prix d’Afrique. Il y a des échanges, du networking qui permet à tous de partager les expériences des différents pays… Nous avons le plaisir aujoud’hui de voir que le Maroc s’en sort bien avec cette organisation. Cette année nous avons voulu meubler, améliorer, et la SOREC nous a fait une belle proposition en permettant aux partenaires d’exposer.»

L’hippodrome de Marrakech sous les projecteurs samedi

La troisième et dernière journée du GPA 2024, prévue samedi, sera consacrée à la tenue de huit courses à l’hippodrome de Marrakech. La compétition devrait démarrer avec le Prix SOREC, suivi du Prix du PMU puis du Prix Marrakech. Les invités auront ensuite l’occasion de suivre le Prix «Menara», le Prix «Koutoubia» et le Prix de l’ALA, juste avant la tenue du très attendu Grand Prix d’Afrique (à partir de 16 h 35). La dernière course au programme de l’édition 2024 sera le Prix «École des Jokeys». La troisième édition du Grand Prix d’Afrique enregistre la présence de délégations en provenance de 12 pays africains. Tout ce beau monde devrait échanger autour de la promotion de jeux responsables et attractifs, à même de contribuer au développement des filières équines et à l’intégration économique sur le continent.

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