Gisèle Pelicot, l’icône mondiale qui pourrait faire tomber la culture du viol

Gisèle Pelicot, l’icône mondiale qui pourrait faire tomber la culture du viol

Un grand collage avec un message en grandes lettres capitales a été placardé sur le mur en face de l’entrée du palais de justice d’Avignon : “Gisèle, les femmes te remercient”. Sur l’affiche, d’autres ont rajouté à la main “Tout notre respect” et “L’Espagne, l’Allemagne, l’Italie, la Belgique, le Brésil et l’Angleterre… sont avec vous”.

Dans les manifestations, les femmes brandissent des pancartes où on peut lire “Je suis Gisèle” en soutien à cette femme qui est devenue une icône féministe en France et à l’étranger.

À chaque nouveau détail du procès de l’ancien mari de Gisèle Pelicot − l’homme de 71 ans est accusé de l’avoir droguée puis livrée à au moins 80 inconnus chez elle pour qu’ils la violent −, cette femme dont le nom est désormais synonyme de courage et de ténacité suscite toujours un plus grand respect.

“Gisèle Pelicot a retourné les projecteurs sur les accusés”

Mme Pelicot, ainsi que tout le monde la désigne au tribunal, refuse d’être humiliée par des hommes qu’elle a qualifiés de “dégénérés”. Pour elle, “la honte, ce n’est pas à nous de l’avoir, c’est à eux.” Tous les jours, elle fait son entrée tête haute dans le palais de justice, tandis que la plupart des 50 accusés passent les portiques de sécurité en se cachant derrière des masques, des chapeaux ou des écharpes pour ne pas être reconnus.

Mercredi [23 octobre], après sa prise de parole, Gisèle Pelicot a quitté la salle sous une longue salve d’applaudissements accompagnés de “bravos”, un enthousiasme généralement réservé aux stars de la musique et du cinéma. Ce soutien lui donne de la force, dit-elle. “Je tiens parce que j’ai aussi toutes ces femmes et ces hommes derrière moi aujourd’hui”, a-t-elle déclaré devant la cour.

En refusant le huis clos et en acceptant que les vidéos [des viols] filmées par son mari soient projetées à l’audience, Gisèle Pelicot a retourné les projecteurs sur les accusés.

“Un symbole parce qu’elle est irréprochable”

La septuagénaire, qui aime la glace à la framboise et boire un verre de vin blanc de temps en temps − son ex-mari en a profité pour y glisser des anxiolytiques et des somnifères − et qui n’a couché qu’avec deux hommes dans sa vi

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