À Carhaix, « une année particulière » pour les Vieilles Charrues, mais de l’espoir pour la suite
À écouter le directeur du Festival des Vieilles Charrues, Jérôme Tréhorel, lors de la conférence de presse d’ouverture, ce jeudi 11 juillet, la préparation de la 32e édition des Vieilles Charrues n’aura pas été de tout repos. Il évoque une « année très particulière, pleine de rebondissements », à commencer par les aléas climatiques, « un déluge de pluie ayant obligé les équipes à retaper le site lors de la phase de montage ». Il faisait aussi naturellement allusion aux difficultés relationnelles avec la ville de Carhaix, se félicitant de la tenue de la réunion de conciliation de ce mercredi, à Châteaulin. « Avant ça, la communication était rompue.
À présent, des options de solutions sont remises sur la table avec la volonté de pérenniser le site du festival », s’est-il réjoui. Il reste toutefois des « aspects juridiques » à creuser. « On va rester mobilisés jusqu’à la prochaine réunion, le 15 octobre », a-t-il indiqué. Trois pistes sont envisagées pour les terrains de camping, la transformation de la taxe en travaux cofinancés par le festival, et l’installation du siège de l’association au sein des chambres consulaires. « Nous espérons que la parole donnée sera respectée », a-t-il martelé. Le président de l’association, Jean-Luc Martin, s’est dit confiant : « On a fait des avancées, et des engagements ont été donnés. Notre rêve est de pouvoir à terme pérenniser notre site pour éviter d’avoir chaque année à le monter et démonter. Plus vite on va y aller et mieux ça sera ! ».
Les coprogrammateurs du festival, Jeanne Rucet et Jean-Jacques Toux. (Jean-Noël Potin)
Une cinquième scène
La thématique de la magie et de la sorcellerie, retenue cette année, est selon la coprogrammatrice Jeanne Rucet, « déclinée sur tous les espaces du festival ». Parmi les lieux insolites, figure une maison de sorcières, sur le parc du château, qui constitue la cinquième scène du festival, et où se succéderont une variété de prestations vendredi et samedi : des performeurs, des DJ, qui occuperont toutes les pièces de la maison. L’équipe avait, selon Jérôme Tréhorel, à cœur de surprendre. Il évoque une « parenthèse enchantée, un « univers mystique mais coloré ».
Pépites émergentes
En guise de petit clin d’œil aux Jeux Olympiques, les Charrues mettront aussi de l’avant des collectifs ou associations proposant des initiations diverses au parc du château, par exemple au skateboard. Marque de fabrique des Charrues, la programmation éclectique est de nouveau composée de têtes d’affiche internationales ou hexagonales, mais aussi de découvertes émergentes, autant dans les domaines de la world, de la pop, ou des musiques urbaines. Jean-Jacques Toux cite notamment les deux formations retenues dans le cadre du label Charrues, Championne (de Rennes) et Our Lights (de Vannes). Jeanne Rucet mentionne aussi volontiers quelques pépites de la scène Gwernig, telle la Suisse Baby Volcano, « des moments à part qu’on a envie de défendre aux Charrues ».
Jean-Jacques Toux a pour sa part rendu un hommage appuyé au « copain illustrateur » El Globos, parti rejoindre son cousin Jean-Philippe Quignon. « On pense à toi », a lancé le coprogrammateur de l’événement.
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