
En profitant d’une faille juridique avec la complicité de Miyamae suite à l’annulation du procès, Shinju et Arata ont pris la fuite ensemble. Pour la première fois depuis longtemps, la jeune femme est libre, et en ayant volé à sa rescousse Arata a des belles allures de prince venu l’enlever sur son cheval blanc (enfin, sur sa moto noire). Et même si, dans l’immédiat, ils peuvent compter sur le brave Fujita pour les loger, le plus difficile reste à venir, car bientôt la police de tout le pays sera à leur recherche, et leur fuite fera le tour des journaux en bousculant éventuellement leurs connaissances. Arata, lui, reste surtout intrigué, encore et toujours, par celle qu’il a épousée: pourquoi a-t-elle cherché à fuir, elle qui semble vouloir plus que tout disparaître ? Et lui-même, comment la voit-il ? Simplement comme une pauvre orpheline telle qu’il en voit tous les jours au travail ? Enfin, est-elle bien la meurtrière des trois hommes, et où donc peut se trouver la tête du père de Takuto ? C’est en ayant en tête tous ces tourments que notre héros, au détour d’une discussion avec Shinju, voit celle-ci lui faire une proposition: qu’il l’aide à trouver qui est son vrai père…
« Comment pourrais-je t’insuffler la force de vivre ? »
Après le joli coup d’éclat du tome précédent avec la fuite de nos deux personnages principaux, le tout début de ce volume est une sorte de calme avant la tempête: au milieu de ses tourments, Arata a l’occasion de découvrir un peu plus Fujita, de parler avec lui de sujets intéressants autour des enfants et de l’éducation, mais se voit aussi « testé par une Shinju désireuse de voir jusqu’où il est prêt à aller avec elle. le tout, dans un climat où il règne toujours une certaine ambiguïté autour de la jeune femme. Arata le dira d’ailleurs lui-même plus loin dans le tome: décidément, elle a un don pour être tantôt glauque et repoussante, et tantôt incroyablement craquante et touchante.
Autant dire que c’est toujours dans ce climat un peu particulier que débute ensuite une véritable cavale où, tout en devant éviter de se faire repérer par le police ou par des passants, le binôme entreprend de découvrir qui pourrait être le vrai père de Shinju. Et pour ça, la jeune femme en personne a une piste qui, enfin, pourrait placer Arata face à certaines révélations troublantes: le lieu où est cachée la tête de Ryôsuke depuis tout ce temps, certains secrets de la famille de Takuto… mais c’est surtout la dernière partie du tome qui nous happe le plus, dans la mesure où elle amène une solide hypothèse sur la possible identité du vrai père de Shinju et sur la manière dont il est rencontré Tamaki, en est tombé amoureux et lui a peut-être, involontairement, glissé une bien sinistre idée en tête…
A partir de là et de l’événement final du tome, il y a alors une envie encore décuplée de découvrir la suite de ce scénario retors. Et en attendant, une chose est sûre: ce récit reste décidément bien pensé, bien construit, bien écrit, ne serait qu’à travers des détails comme le double sens du prénom de Shinju, en enrichissant encore le sens des actes du possible vrai père de celle-ci, et en nous faisant continuellement sentir son manque affectif et sa solitude qui ont peut-être fait d’elle ce qu’elle est devenue (même si, on le redit encore, rien ne semble jamais totalement sûr avec elle).
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