Pays basque : les Brouillarta du 5 octobre sont servis

Pays basque : les Brouillarta du 5 octobre sont servis

Retrouvez les Brouillarta et le dessin de Duverdier dans le journal « Sud Ouest » édition Pays basque et sur sudouest.fr

Terrain miné

Le premier à parler a-t-il toujours raison ? En annonçant les dates des Fêtes de Bayonne avant Mont-de-Marsan, le maire de Bayonne a agacé l’édile landais et les forains. Ces derniers redoutent un manque à gagner lié à ce chevauchement de dates… Et prévoient de manifester ce 8 octobre, mais aussi le 19 du même mois, devant le stade Jean-Dauger, alors que l’Aviron accueille le Racing ce jour-là… Après un déménagement contraint cet été, pour éviter les goulots d’étrangement dans la fête, les forains ont le sentiment d’être négligés. À ce stade, le premier magistrat bayonnais, Jean-René Etchegaray, ne bénéficie d’aucun tour de manège gratuit. Attendons cependant la suite, car le match Bayonne-Mont-de-Marsan risque d’aller en prolongations.

L’écologie a un prix

En conseil communautaire permanent, la vice-présidente chargée de l’environnement, Martine Bisauta, a récemment fait savoir tout le mal qu’elle pensait d’un retweet de la députée socialiste de Bayonne. Évoquée dans notre rubrique « Brouillarta », ladite publication de Colette Capdevielle sur « X » valait approbation d’un commentaire négatif à propos d’une étude à 84 000 euros, commandée par l’Agglomération au Cerema (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement). En résumé, le Pays basque sait déjà ce qu’il faut faire pour le climat, nul besoin d’une nouvelle étude qui ne ferait que reporter les actions. Et c’est là que Martine Bisauta intervient. Elle relève que la socialiste est la seule à émettre cette critique parmi les trois députés Nouveau front populaire du Pays basque : « Les autres n’ont pas commis cette erreur. » Elle ajoute que le territoire n’est pas sur pause. Et précise qu’il serait « idiot » de se passer de l’expertise du Cerema, organisme national reconnu, qui ouvre la voie à des crédits. Et pan !

Légère entorse

Entre Bizi ! et Alda, les passerelles sont nombreuses. Il faut dire que ces deux associations ont été lancées par la même fondation, Manu Roblez Aranguiz, émanation du syndicat ELA (Eusko langileen alkartasuna, soit en français, Solidarité des ouvriers basques). Bizi ! agit pour préserver le climat, tandis qu’Alda veut favoriser l’accès de tous au logement. Et c’est ainsi qu’Alda a récemment joué « contre » Bizi !, à la faveur d’une action de dénonciation des loyers exorbitants. Dans un premier temps, les journalistes étaient conviés à Mouguerre. « Il faudra être véhiculé », précisait l’invitation. Une précaution en effet indispensable, car le cortège de journalistes a dû suivre les voitures des organisateurs pour rejoindre… Lahonce, dans un second temps. Il s’agissait de préserver le secret du lieu de rendez-vous jusqu’au dernier moment. Et de rouler, donc. La morale de cette histoire ? Même les plus soucieux de l’environnement peuvent commettre de petits écarts quand la cause est juste. Au final, Bizi ! n’a d’ailleurs pas brocardé l’action d’Alda. Il ne manquerait plus que cela.

Au hasard

Il a été question lors du dernier conseil communautaire, de la procédure qui oppose l’Agglomération Pays basque au préfet. Celui-ci conteste l’augmentation du taux de cotisation foncière des entreprises (CFE) voté par l’intercommunalité. L’État a remporté une première bataille en référé devant le tribunal administratif, puis une deuxième devant a cour administrative d’appel. Maire de Saint-Pierre-d’Irube et conseiller du groupe politique Bil Gaiten (Rassemblons-nous, gauche abertzale), Alain Iriart, a rappelé au président Jean-René Etchegaray l’opposition de son groupe à l’augmentation de la CFE. « Ce qui n’était pas judicieux au printemps se réalise à l’automne », a-t-il observé. Jeudi, devant la presse, Jean-René Etchegaray a souligné que cette fiscalité sert à financer les « politiques publiques » de l’institution. Il a cité la création future d’une piscine à… Saint-Pierre-d’Irube. Exemple pris, « au hasard », glisse Jean-René Etchegaray. Évidemment…

Piteux état de droit

Jean-René Etchegaray (Renaissance), à propos du bras de fer juridique qui oppose l’Agglomération Pays basque à l’État sur la cotisation foncière des entreprises, estime que le second « invoque une obligation expresse et formelle qui n’apparaît dans aucun texte ». Et de piquer : « Nous sommes dans un État de droit, comme l’a rappelé le Premier ministre à ceux qui l’avaient oublié. » Michel Barnier (Les Républicains), dans son discours de politique générale, avait ainsi recadré son ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau (LR), pour qui l’État de droit ne serait « pas intangible ni sacré ». En tout cas, Jean-René Etchegaray pourra en débattre avec le sénateur (LR) Max Brisson qui a signé une tribune de soutien à Bruno Retailleau. À la lire, il semblerait que tout ça ne relève que d’une regrettable confusion entre « état de droit » et « état du droit ». Nuance utile pour ne pas laisser le droit en piteux état.

Ceux qui s’offusquent

Le maire d’Anglet et président de l’Office 64 de l’habitat, premier bailleur social du département, ne manque jamais une occasion de décrier ceux qui protestent lorsqu’apparaît un projet de logements. Il l’a de nouveau fait lors de l’inauguration de la résidence Erreka à Anglet, vendredi après-midi. « Sans prendre la réelle mesure des besoins auxquels tous les élus de notre territoire sont confrontés, certains osent s’offusquer que l’on continue à construire. », a-t-il déclaré, non sans avoir rappelé la grave crise du logement que connaît le territoire et insisté sur le fait qu’Erreka, comme d’autres projets, « ne sont pas destinés à des gens qui arrivent, mais à des locaux qui cherchent à se loger. » Pas sûr que tout le monde sera convaincu, mais le maire d’Anglet l’assure, il n’en démordra pas.

Chapeau !

C’est la très bonne nouvelle éco de ce mois de septembre. La firme oloronaise fondée à la fin du XVIIIe siècle a signé le contrat de son histoire avec la maison Dior. Paraît-il que le monsieur Chapeaux de la prestigieuse marque parisienne est un passionné de bérets et qu’il connaissait par cœur l’histoire de Lucien Laulhère. Stephen Jones, le fameux directeur artistique des chapeaux Dior, a même fait le déplacement à Oloron pour annoncer la bonne nouvelle puis travailler avec les artisans de la fabrique. Dior a mis sa petite touche en remplaçant la laine mérinos par le cachemire et en réhaussant un tantinet le prix qui tourne généralement autour d’une bonne cinquantaine d’euros. Le béret Dior Laulhère était affiché à 890 euros mais ça n’a pas empêché les 250 exemplaires de partir en quelques heures. Tout le monde ne subit pas l’inflation de la même manière.

Santé !

La vice-présidente du conseil Régional et par ailleurs médecin, Françoise Jeanson, participait à l’inauguration des maisons de santé de Mauléon et Tardets, le 26 septembre. Dans le travail pour amener et fixer des soignants dans les territoires ruraux, l’élue a souligné l’importance de proposer des logements de qualité et avenants aux stagiaires et autres internes. « Quand vous avez 25 ans, que vous êtes d’accord pour venir dans la ruralité et que vous vous retrouvez le soir dans un meublé glauque, ça ne donne pas envie de se projeter. Tandis que si vous vous retrouvez dans un logement agréable, dans une collocation sympa, avec accessoirement quelques bières dans le frigo… » C’est une prescription, docteur ?

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