L’écriture et la publication au Maroc demeurent largement dominées par les hommes. Selon le rapport de la Fondation du Roi Abdul-Aziz Al Saoud sur l’état de l’édition marocaine pour l’année 2022-2023, parmi les 3.482 titres produits durant cette période, les productions masculines représentent 82,22%. Et ce malgré l’élargissement progressif de l’accès des jeunes filles à l’enseignement supérieur, notamment dans les domaines de connaissance couverts par ce rapport : les études littéraires, linguistiques, humanitaires et sociales. Les autrices marocaines se concentrent surtout sur la littérature (182 travaux littéraires). Elles s’intéressent également aux questions sociales (68 titres), aux études juridiques (65 titres), à l’histoire (49 titres), ainsi qu’aux études littéraires (33 titres). La langue d’écriture prédominante des autrices marocaines reste l’arabe (64,64%), tandis que la production féminine en français représente 27,5%, dépassant ainsi la moyenne générale de la production en français, qui est de 17,72%.
Répartition linguistique
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Les publications écrites en langue arabe occupent une part significative avec 78,29% du total, suivies par le français à 17,72%. Les publications en amazigh et en anglais représentent respectivement 1,51% et 2,58%.
Pour sa part, la diffusion numérique au Maroc (8%) se caractérise par une forte présence du français, notamment dans les domaines de la recherche tels que l’économie, la gestion, la finance et les études politiques.
«Les statistiques de distribution linguistique des livres numériques ont révélé une forte présence de la langue française avec 84 titres, suivie de l’arabe avec 63 titres, puis de langue anglaise avec 44 titres», indique ledit rapport.
Répartition des publications par domaines disciplinaires
La production littéraire marocaine, comprenant (romans, nouvelles, poésie et théâtre), occupe une place essentielle dans le secteur de l’édition. 22,03% du total des livres publiés (soit 658 titres) au cours de l’année 2022-2023 étaient des publications papier, dont 25,84% étaient à compte d’auteur. Cette observation peut être interprétée comme l’une des raisons expliquant l’absence de publication numérique dans le domaine de la création littéraire marocaine, en plus des études littéraires qui représentent 7,57% de la production totale. Les études juridiques se positionnent en deuxième position avec 424 titres (14,2%), suivies par l’histoire avec 352 titres (11,79%), puis les études islamiques avec 298 titres, et les travaux portant sur des questions sociales (265 titres).
Les traductions
Au cours de la période 2022-2023, le total des traductions publiées au Maroc était de 193 titres, représentant 6,46% de l’ensemble des titres publiés. En ce qui concerne les langues, l’arabe, en tant que langue cible, a dominé avec un total de 150 titres traduits en plusieurs langues vers l’arabe, principalement le français (87 titres, soit 58%), suivies par l’anglais (30 titres, soit 20%) et l’espagnol (13 titres, soit 9%). En revanche, la langue amazighe, en tant que langue nationale officielle, n’a été traduite que dans 8 livres, dont la moitié était des œuvres littéraires.
En ce qui concerne les langues sources, le français était en tête avec 99 titres, suivi de l’arabe (32 titres), puis de l’anglais (27 titres). L’amazigh n’a été traduit que dans 5 textes.
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