Depuis le lundi 22 avril 2024, une commission spéciale de l’Assemblée nationale étudie un projet de loi sur la fin de vie.
Un sujet d’actualité dont a traité Anaïs Vial, étudiante en master 2 de droit public général à la Faculté de droit de Rennes. À seulement 22 ans, la Castelbriantaise (Loire-Atlantique) d’adoption vient de publier Le droit à la mort, aux éditions l’Harmattan.
Un ouvrage de 150 pages de droit public, sorti le jeudi 25 avril 2024, résultant de sa première année de master. Rencontre.
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Du mémoire…
Depuis le collège, cette ancienne élève de l’Institution Saint-Joseph, entre le CP et la terminale, a toujours voulu étudier le droit. D’abord intéressée par le droit pénal, la jeune autrice va se spécialiser sur les questions touchant aux libertés fondamentales.
Une thématique abordée lors de cours, dispensés tout au long de son cursus universitaire par Jacques Petit, futur professeur encadrant de son mémoire.
« En master 1, j’avais le choix entre plusieurs matières ou bien écrire un mémoire. J’ai décidé de réaliser un mémoire, car cela me semblait plus intéressant et pouvait m’apporter plus de choses », explique Anaïs Vial.
Pour son sujet, la Castelbriantaise se souvient d’un partiel réalisé en Licence 3. « Le sujet de notre partiel était sur la fin de vie, j’ai adoré. Naturellement, je me suis dit que je pouvais développer ce sujet en mémoire », présente-t-elle.
Au cours de ses recherches, l’étudiante constate que peu de travaux de droit ont été réalisés sur la fin de vie. Pour son étude, Anaïs Vial multiplie les sources : lecture de deux thèses, lectures de plus d’une vingtaine d’ouvrages et participation à une conférence tirée d’un documentaire belge sur la fin de vie.
Un travail préparatoire menant à la soutenance de son mémoire en mai 2023.
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… Au livre
Anaïs obtient un 17/20 pour son mémoire, la meilleure note de sa promotion.
Après sa soutenance en mai 2023, la Castelbriantaise décide d’envoyer son travail aux éditions l’Harmattan. « Je n’avais rien à perdre à envoyer mon manuscrit », sourit l’étudiante. En novembre 2023, la maison d’édition accepte de la publier.
Je suis contente de voir que mon travail est « valorisé » (sic) et qu’on l’apprécie.
Fière de voir son nom sur la couverture de son livre, Anaïs a fait préfacer son livre par Jacques Petit, son professeur encadrant. « Ce qui m’a fait plaisir c’est que le professeur qui m’a fait aimer le droit public a préfacé mon livre. »
Les 150 pages sont la conclusion d’une aventure d’un an, dont plusieurs heures passées à la bibliothèque universitaire pour rédiger son manuscrit.
« Découverte », c’est le mot choisi par Anaïs pour résumer son expérience.
« Une Découverte du sujet, de tous les enjeux, mais aussi de moi-même, car je ne savais pas que j’étais capable d’écrire un travail comme celui-ci. »
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« Définir le droit à la mort »
Publié le 25 avril dernier, l’ouvrage de l’ancienne élève de « St-Jo » s’intéresse à la notion de droit à la mort, une thématique floue dans le droit.
« J’ai essayé de définir ce que pouvait être le droit à la mort, car il n’y a aucune définition légale, juridique, personne n’en a jamais parlé », détaille la jeune femme.
La principale conclusion que j’ai tiré de toutes les recherches, il y a des lois sur la fin de vie, notamment les soins palliatifs, mais elles sont mal appliquées. Les détracteurs du suicide assisté, ils évoquent souvent les soins palliatifs dans leur argumentaire. Ce que j’essaye de démontrer c’est que les soins palliatifs et l’euthanasie, ou suicide assisté, peuvent être complémentaires.
Selon Anaïs Vial, la thématique de la fin de vie concerne toute la société.
« La fin de vie n’est pas qu’un sujet pour les personnes de 50 ou 60 ans. C’est hyper important que les jeunes se saisissent des sujets qui vont les concerner. C’est important que nous soyons acteurs de notre futur », affirme l’étudiante.
Actuellement en stage avec le procureur financier à la chambre régionale des comptes de Bretagne, Anaïs Vial envisage de préparer les concours pour intégrer l’Institut national du service public (INSP), l’ancêtre de l’ENA.
En tout cas, son ouvrage a fait la fierté de ses proches et veut surprendre ses grands-parents, fidèles lecteurs de L’Éclaireur de Châteaubriant. « Je ne l’ai pas encore dit à mes grands-parents, car je voulais qu’il le découvre dans le journal. »
Publié aux Editions l’Harmattan. Livre disponible en commande.
Prix : 16 euros.
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