Son histoire :
Elle porte haut la boxe française. Âgée de 31 ans, Estelle Mossely est notamment connue pour un exploit en particulier : être la première femme française, et la seule à ce jour, à avoir remporté la médaille d’or lors des Jeux olympiques. C’était lors de l’édition brésilienne à Rio en 2016.
Estelle Mossely se souvient d’ailleurs de ce moment historique lors d’une interview pour Olympics.com : « Le dernier round de la finale olympique, c’est mon plus grand souvenir. C’est le genre de souvenirs qui me sert de moteur. C’est quelque chose que je n’ai jamais revécu et c’est pour ça aussi que je repars sur ce challenge olympique. Parce que j’ai envie de revivre ces émotions qui sont vraiment uniques ».
NOTRE DOSSIER
Pour les Jeux olympiques de Paris 2024, elle participera dans la catégorie des moins de 60 kg. Récemment, elle a réussi à décrocher une troisième place aux Jeux européens 2023, toujours dans la catégorie des moins de 60 kg.
JO Paris 2024 : le quiz
Chez les femmes, les rounds durent deux minutes. Mais combien y’a-t-il de rounds ?
Bravo !
Pour les femmes, le combat se déroule en quatre rounds de deux minutes. Le boxeur marque un point lorsqu’il touche son adversaire sur le devant de la tête ou du corps, au-dessus de la ceinture.
Véritable icône de la boxe française, Estelle Mossely n’est pas née à Lyon et n’y a pas grandi. C’est dans le Val-de-Marne, à Créteil, qu’elle a fait ses classes et s’est développée avant de s’exporter dans le Rhône. Elle est aujourd’hui licenciée au Boxing Lyon United, club de boxe qui se trouve dans le 3ᵉ arrondissement de la capitale des Gaules.
Après avoir découvert la boxe à 12 ans, elle est passée notamment par l’INSEP (l’Institut National du Sport, de l’Expertise et de la Performance) lors de sa jeunesse, c’est là qu’elle rencontre Tony Yoka, boxeur français lui aussi champion olympique en 2016, le même jour qu’elle. Aujourd’hui divorcés, les deux boxeurs ont eu deux enfants ensemble.
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Après son titre olympique, elle ne s’arrête pas là. En 2019, alors chez les professionnels et dans la catégorie des poids légers, elle remporte la ceinture IBO (International Boxing Organization).
3 dates à retenir
2016
La médaille d’or olympique
Après sa médaille de bronze lors des championnats du monde féminins de boxe amateur de 2014 et sa médaille d’argent lors des championnats d’Europe féminins de boxe amateur quelques mois plus tôt, Estelle Mossely monte en puissance avant d’arriver à cette nouvelle édition des Jeux Olympiques de Rio 2016. C’est au mois de mai de la même année qu’elle continue son ascension et réussit, lors des championnats du monde féminins de boxe amateur de 2016 à Astana, à monter sur la plus haute marche du podium, toujours dans la catégorie des poids-légers.
Bien qu’elle n’est pas encore sur le circuit professionnel, la boxeuse de 24 ans arrive donc en force lors des JO 2016. Lors du premier tour de la compétition, elle arrive à se défaire de la boxeuse italienne Irma Testa. Pour la demi-finale, c’est une véritable démonstration que réalise la native de Créteil. Elle réussit à dominer la russe Anastasia Belyakova, et remporte même le combat par un KO technique. En finale, elle remporte son combat face à l’athlète chinoise Yin Junhua. Elle devient alors non seulement la première médaille française lors de ces JO, mais aussi la première athlète française à devenir championne olympique de boxe, sport arrivé à l’agenda des JO de Londres en 2012.
2017
La création de son association « LPERF »
« Après ma médaille olympique, je me suis rendue compte que le sport pouvait avoir une véritable portée sociale pour pousser des jeunes à pratiquer, des filles à s’assumer. Une médaille olympique est hyper inspirante et ça me parle énormément ». Voilà ce qu’explique Estelle Mossely à Olympics.com. C’est avec cet état d’esprit que la désormais néo-championne olympique décide de créer son association intitulée « LPERF ». Accompagner les athlètes féminines dans la gestion de leur carrière à travers une aide médico-juridique, une aide à la reprise en cas de pause dans la carrière, ou encore une aide dans la reconversion professionnelle.
« Inspirer les autres, c’est vraiment très important. On agit en étant champions, mais on peut agir autour très différemment, en participant à des actions, en allant voir les jeunes, en allant dans des écoles. C’est quelque chose que j’ai envie de continuer à faire jusqu’à Paris 2024 et même au-delà, parce que je pense vraiment que le sport peut avoir un impact énorme au niveau social », détaille-t-elle, toujours pour Olympics.com.
2018
Passage chez les professionnels
Bien que championne olympique, Estelle Mossely était restée encore chez les amateurs. C’est alors en 2018 qu’elle décide de sauter le pas. Et c’est un passage réussi, c’est le moins que l’on puisse dire. L’année suivante, elle réussit à décrocher une ceinture IBO (International Boxing Organization). Bien que cette organisation ne soit pas la plus reconnue dans le monde professionnelle, cela reste un indicateur fort de son niveau.
À nos confrères de Franceinfo, la championne olympique expliquait les difficultés de la boxe professionnelle : » La boxe pro est tellement différente de la boxe amateure. C’était très dur, mais la volonté était là, et je savais que ça pouvait passer si je bossais ».
L’objectif reste donc la médaille d’or et rien d’autre pour Estelle Mossely. Un doublé olympique, pour la faire entrer encor un peu plus dans l’histoire du sport olympique français.
En parallèle de ces exploits sportifs, Estelle Mossely a notamment été diplômée de l’École supérieure d’ingénieurs Léonard de Vinci, située en région parisienne. Elle est actuellement ingénieure chez le groupe d’assurance allemand Allianz. En 2017, un an après son sacre olympique, elle a décidé de fonder son association « LPERF », qui vise à accompagner les femmes sportives tout au long de leur carrière au haut niveau.
« Notre objectif est d’accompagner les athlètes femmes dans la gestion de leur carrière à travers trois pôles. Mais aussi de transmettre aux plus jeunes, en allant à leur rencontre pour échanger, tester de nouvelles pratiques sportives et boxer les préjugés… », est-il écrit sur le site internet de son association.
Son programme aux JO de Paris 2024
Samedi 27 juillet
Session de 20 h 48 à l’Arena Paris Nord
- 16es de finale
Lundi 29 juillet
Session 11 h à l’Arena Paris Nord
- 8es de finale
Session de 15 h 30 à l’Arena Paris Nord
- 8es de finale
Session de 20 h à l’Arena Paris Nord
- 8es de finale
Mercredi 31 juillet
Session de 13 h 08 à l’Arena Paris Nord
- Quarts de finale
Session de 17 h 38 à l’Arena Paris Nord
- Quarts de finale
Session de 22 h 08 à l’Arena Paris Nord
- Quarts de finale
Samedi 3 août
Session 17 h 38 à l’Arena Paris Nord
- Demi-finale
Session de 22 h 08
- Demi-finale
Mardi 6 août
Session de 23 h 06
Crédits
JournalistesThéophile Blondet
IllustrationsDatagif
Directeur de la rédactionactu.fr
PhotographiesKarim Foudil
Concept, design et développementDatagif
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