ENTRETIEN – Si la loi de 2004 sur le port de signes religieux à l’école n’a pas réglé tous les problèmes d’atteinte à la laïcité, elle a permis de contenir une dynamique communautariste qui renaîtrait sans cesse sans ce cadre juridique, estime l’économiste et directeur d’études à l’EHESS.
Éric Maurin a publié, en 2021, Trois leçons sur l’école républicaine, aux Éditions du Seuil.
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LE FIGARO. – Le 15 mars 2004, la loi prohibant « le port de signes ou tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse » entrait en vigueur. Vingt ans après, quel bilan ?
ÉRIC MAURIN. – Le principal argument des opposants à la loi de 2004 était qu’elle conduirait à la déscolarisation des jeunes filles musulmanes, puisque ces dernières seraient privées de la possibilité de porter le foulard islamique en classe. Or, quand on suit l’évolution des jeunes filles issues de familles musulmanes au fil des générations, on arrive aujourd’hui à la conclusion inverse : l’interdiction du voile a coïncidé avec une nette amélioration de leurs résultats scolaires. Comparées aux jeunes filles des familles non musulmanes, les jeunes filles issues de familles musulmanes ont vu leurs résultats s’améliorer après l’interdiction du voile en classe.
Comment être certain qu’il s’agit…
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